Un homme est décédé par asphyxie volontaire dans un lieu public à Saint-Urbain. Il avait récemment été hospitalisé en contexte de crise psychologique aiguë, sans que des outils formels d’évaluation du risque soient utilisés avant son congé ni durant le suivi psychosocial. Les circonstances entourant le décès soulèvent des questions quant aux interventions mises en place pour soutenir les personnes vulnérables.
[R-1] révise, d’ici le 28 février 2026, la prise en charge médicale lors de l’hospitalisation les 2 et 3 juillet 2024 de la personne décédée et, le cas échéant, prenne les mesures appropriées afin d’améliorer la qualité de la prise en charge médicale auprès des personnes vulnérables au suicide ou ayant traversé un épisode aigu en lien avec une problématique de santé mentale, et ce, préalablement à l’octroi d’un congé hospitalier;
[R-2] révise, d’ici le 30 septembre 2025, la prise en charge psychosociale lors de l’hospitalisation ainsi que du suivi externe en juillet 2024 de la personne décédée et, le cas échéant, prenne les mesures afin d’améliorer la qualité de la prise en charge psychosociale auprès des personnes vulnérables au suicide ou ayant traversé un épisode aigu en lien avec une problématique de santé mentale;
[R-3] prenne, d’ici le 30 juin 2025, les mesures appropriées afin d’assurer une continuité des services auprès des personnes vulnérables au suicide ou ayant traversé un épisode aigu en lien avec une problématique de santé mentale qui bénéficient d’un suivi psychosocial externe, et ce, indépendamment des vacances ou autres absences;
[R-4] prévoie, d’ici le 30 juin 2025, dans la trajectoire d’Info-Social (811) lors d’une situation de crise, des options alternatives lorsque la garde psychosociale n’est pas disponible ou joignable.