Un homme est décédé d’un syndrome coronarien aigu survenu à son domicile de Val-des-Monts. Malgré l’arrivée rapide des secours, la prise en charge a été retardée en raison de préoccupations liées à la sécurité des lieux. Les circonstances entourant le décès soulèvent des questions quant à l’évaluation des situations à risque, la coordination des interventions préhospitalières et la vérification des lieux.
[R-1] mandate son Comité clinique provincial des Centres de communication Santé d’analyser le présent dossier et, le cas échéant, revoie les critères d’éligibilité pour la carte 32 des protocoles du Medical Priority Dispatch System;
[R-2] offre de la formation continue à l’intention des premiers répondants et techniciens ambulanciers paramédics sur l’ensemble du territoire québécois afin d’éviter des disparités régionales sur la composante raisonnable et objective des éléments de risques et sujets de dangerosité;
[R-3] débute des travaux de concertation avec les Centres de communication Santé et le ministère de la Sécurité publique afin d’élaborer un guide conjoint identifiant les situations, notamment celles avec présence de variables inconnues et de définir qui sont les responsables pouvant annuler l’offre d’assistance policière et dans quelles circonstances.
[R-4] évalue la qualité de la gestion et de l’orientation de l’appel 9-1-1 du 20 juillet 2023 concernant la personne décédée afin de s’assurer que le protocole 32 du Medical Priority Dispatch System a été appliqué et, le cas échéant, prenne les mesures correctrices appropriées;
[R-5] revoie la décision de la répartition pour annuler l’assistance policière et, le cas échéant, y apporte, à l’échelle locale, des mesures correctrices de formation et d’éducation;
[R-6] évalue les éléments de risques invoqués pour justifier le délai de prise en charge, des premiers répondants et techniciens ambulanciers paramédics et y apporte le cas échéant, à l’échelle locale, des mesures correctrices de formation et d’éducation.
[R-7] revoie et évalue la qualité de l’exécution de la fouille de la scène par les patrouilleurs au domicile de la personne décédée et y apporte, le cas échéant, les mesures correctrices qu’il jugera appropriées, incluant l’opportunité d’offrir de la formation.