Un homme est décédé des suites d’un traumatisme abdominal auto infligé par arme à feu à Val-d’Or. Il présentait des problèmes de santé entraînant une souffrance physique et psychologique importante et a subi une hospitalisation peu avant son décès dans un contexte d'idéation suicidaire. Les circonstances entourant le décès soulèvent des préoccupations quant à l’évaluation du risque suicidaire, à l’accès à une arme à feu dans un tel contexte et à la communication à un usager du processus d’aide médicale à mourir.
[R-1] procède à la révision du dossier de la personne décédée afin de s’assurer de la qualité de l’acte professionnel et des soins qui lui ont été prodigués lors de son hospitalisation du 8 au 18 juillet 2024 et, le cas échéant, mette en place les mesures appropriées afin d’améliorer la qualité de la prise en charge des usagers en pareilles circonstances ;
[R-2] établisse une procédure claire afin que les personnes exprimant le désir de bénéficier de l’aide médicale à mourir reçoivent les informations nécessaires sur le processus, les délais et les modalités d’admissibilité ainsi que le soutien et le suivi psychologique requis en pareilles circonstances;
[R-3] s’assure que les professionnels de la santé effectuent ou fassent effectuer une évaluation du risque suicidaire d’un usager lorsque celui-ci verbalise des pensées suicidaires dans le contexte d’une demande d’aide médicale à mourir.