Partenaires

Des experts au service de la population

Le travail d’investigation et d’enquête publique est possible notamment grâce à la collaboration de précieux partenaires publics et privés. Leur rigueur et leur expertise scientifique permettent de demeurer à l’avant-garde des phénomènes de mortalité. Parmi ces partenaires, mentionnons :

• Les corps policiers et le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI)  
  Intervenants de premier ordre, les corps policiers effectuent le travail d’enquête policière et recueillent ainsi une grande partie de l’information utile pour les coroners. Ces derniers doivent attendre le rapport des policiers avant de produire leurs propres rapports.

• Les intervenants du réseau de la santé
  Les professionnels du réseau de la santé pratiquent différents examens pour le coroner, comme des examens externes, des prélèvements pour analyses toxicologiques, des autopsies et de l’imagerie postmortem (tomodensitométrie).

• Le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML)
  L'autopsie, la toxicologie, l'analyse d'ADN, l’anthropologie judiciaire et l’odontologie font partie des expertises scientifiques que le LSJML réalise à la demande des coroners. Ces derniers doivent attendre le résultat des expertises du LSJML pour produire leurs propres rapports.

• Les organismes ayant une fonction d’enquête (Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail [CNESST], Régie du bâtiment du Québec [RBQ], Bureau de la sécurité des transports [BST], etc.) 
  Lorsque les évènements mortels le requièrent, ces organismes produisent également des rapports ou expertises qui sont par la suite utilisés par les coroners pour produire leurs propres rapports.

• Le Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit (SRPNI)
  Le Secrétariat a le mandat d’établir des relations harmonieuses et des partenariats entre les Autochtones et le gouvernement ainsi qu’entre les Autochtones et la population en général. La collaboration avec le Bureau du coroner nous permet notamment de créer des ponts durables et d’être partie prenante à la sécurisation culturelle en respectant les spécificités de chacune des communautés.

• Les maisons funéraires et leurs transporteurs
  Des maisons funéraires assurent le transport des personnes décédées vers les lieux appropriés pour que soient pratiquées les expertises demandées par les coroners.
  Outils et documents pertinents pour les maisons funéraires
   

Intervenants engagés dans la prévention, la recherche et l'observation des phénomènes de mortalité

Le rôle du Bureau du coroner en matière de recherche et d’observation des phénomènes de mortalité est effectué en collaboration notamment avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et les directions régionales de santé publique, des équipes de recherche universitaire, les partenaires des comités d’examen des décès et autres organismes. Ce volet de santé publique de notre mission consiste entre autres à participer à la vigie des décès par intoxication et des décès liés à la chaleur accablante.

• L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
  L’INSPQ est le principal partenaire du Bureau du coroner dans la recherche et l’observation des phénomènes de mortalité. Par exemple, il produit chaque année, en collaboration avec le Bureau, un portrait des comportements suicidaires au Québec.

• La Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada 
  Le Bureau du coroner a établi un partenariat avec la Banque de cerveaux Douglas – Bell Canada, qui, avec le Groupe McGill d’études sur le suicide (GMES), étudie notamment les facteurs biologiques associés aux troubles de l’humeur et au suicide. Les travaux de recherche réalisés à partir des tissus cérébraux permettent d’élaborer des programmes d’intervention et de prévention destinés à aider les personnes qui souffrent de détresse et présentent un risque suicidaire. 
   

Collaboration à une mission connexe

• Héma-Québec 
  Un partenariat est établi entre le Bureau du coroner et Héma-Québec afin que ce dernier puisse cibler des donneurs potentiels de tissus humains (ex : tissus oculaires et cardiovasculaires) parmi les nouveaux avis soumis aux coroners. Selon les tissus prélevés, un donneur peut aider en moyenne entre deux et vingt receveurs.